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XLIV – You always regret the things you didn’t do

Le voyage tire à sa fin, après quasiment un an de baroude aux quatre coins de la Nouvelle Zélande. La police de l’immigration me le rappelle d’ailleurs bien gentiment en m’envoyant un mail me sommant de quitter le territoire au plus tard à la mi janvier.
 » You always regret the things you didn’t do  » avais-je pu lire il y a 11 mois dans les chiottes du Backpacker de Rotorua, là où mon voyage commençait réellement. Ce phrasé digne d’un hippie en quête d’identité prend tout son sens aujourd’hui. Même si tous ces mois ont parfois été pas mal difficiles, les bouilles des copinous me manquant atrocement, j’en tire une expérience ultra enrichissante et considère aujourd’hui que ma décision de partir fut probablement une des plus sensées de ma vie.

Il me reste encore un mois à taper dans ce pays du long nuage blanc où pics enneigés côtoient plages au sable chaud, forêts humides et prairies aux collines infinies. Je vous ai lâché à Akaroa où je préparai mon départ pour le very south of the south island. La veille de mon départ, tous mes plans furent chamboulés par un des guests que nous avions au backpack. Tel un Nostradamus j’avais vu juste. Je vous disais :

 » C’est toujours frustrant de devoir partir au mauvais moment. A moins que ce soit le bon, justement ?  »
Et ça l’était. Suzie m’annonce quelques heures avant mon départ du backpack après une soirée bien arrosée pour mon départ qu’elle est prête à partie avec moi sur la pointe sud, n’ayant pas eu l’opportunité de voir tour ce qu’elle souhaitait avec sa pote Lucie qui avait un timing limité. Je lâche donc mon fidèle pouce et mon sourire de péripatéticienne de bord de route qui m’aura tout de même valu la confiance de 61 individus. Le stop marche un temps mais rien ne vaut de partager la route avec un voyageur ! Dans l’affaire, je suis un total gagnant puisque je remporte :
– un van
– une guitare taille normale (fini mon guitalélé aiguë)
– un compagnon de voyage extra.

Ensemble, nous :
– Passons par Wanaka faire un coucou à David et fêter dignement mon anniversaire.
–  Avons 5 fois des problèmes de van nous obligeant à nous arrêter et parfois à dormir dans des endroits perdus en attendant de l’aide.
– Écopons d’une amende de 200$ pour camping sauvage que nous réussirons finalement à faire sauter
– Visitons le Milford Sound par un temps absolument magnifique, un des lieux les plus beaux de la planète.
– Visitons les Catlins, sa forêt fossilisée, y apercevons ses pingouins aux yeux jaunes, les plus rares de la planète, et ses énormes morses.
– Buvons de la Emerson, fierté de Dunedin la ville de la bière sur les conseils d’un local.
– Kayakons sur le Queen Charlotte Sound, cette fois au nord de l’ile du sud.

Je n’ai plus trop grand chose à faire maintenant, il est peut être temps de se caler à Akaroa histoire de revoir tout le monde et de passer de bons moments avec eux ?

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Publié par le décembre 18, 2014 dans Uncategorized

 

XLIII – Already missing Akaroa

Hallo !

Il est temps pour moi d’abandonner mon petit confort de citoyen d’Akaroa. Je reprends la route vendredi, direction la côte ouest du pays. Comme d’habitude, c’est lorsque la date fatidique approche que les choses commencent à devenir sympa. Akaroa commence à bouger, les bourgeons de l’amitié commencent à fleurir par ci par là.
La routine des bières/partie d’échec avec Flo, le petit gars du sud va me manquer. Idem pour nos pêches infructueuses. Une Suzie du Mans vient de débarquer au backpacker, un Pierre d’Agen a montré sa pomme il y a de ça une semaine. Tous ensemble, nous nous ennivrons jusqu’à 4heures du matin avec Pascale, prof d’éco à Toulouse, et Gaëtan et Vincent, deux bretons à la caisse duty free pleine de vodka, whisky, rhum et bières.
Un très bon moment qui restera à jamais et qui m’a en outre fait comprendre que le management d’auberge est assez délicat à confier à un backpacker. Je suis en charge, on ne doit pas faire de bruit mais merde, comment résister à l’appel d’une petite fête d’adieux pour Lucie qui rentre en France le lendemain ? Au bout du troisième verre de pinard, on a vite fait d’emmerder les responsabilités en chantant du Patrick Sébastien. Heureusement, personne ne s’est plaint de quoi que ce soit.

Ce qui ne me manquera pas en revanche, c’est Taejin, un cleaner coréen au comportement étrange. Je pensais me monter la tête à considérer comme suspect un type qui se posait dans le salon en fixant le vide de son regard vitreux tout en souriant. J’ai commencé à véritablement flipper lorsque le chien s’est approché de lui et qu’il lui a foutu un gros coup de poing dans le museau. Sara la manager en vacances, après mon coup de fil, décide de le virer du backpacker en lui sortant l’excuse d’une erreur de planning. C’est là que l’ami commence à péter un câble et se met à lui gueuler dessus en lui disant qu’elle lui doit de la thune pour ses 3 jours de travail. Il ne semble pas comprendre le principe du wwoofing.. En boule de nerf qu’il est, il passera toute la nuit à claquer les portes, foutre des coups de poing dans les murs et me lancer des regards noirs. Je décide en conséquence de m’installer dans une des chambres de l’étage et de ne plus partager sa chambre pour la dernière nuit qu’il passe avec nous. Il nous a collé une bonne frousse à marmonner seul dans son coin et à faire le violent … Finalement, je ne m’étais pas monté la tête, le type avait vraiment un grain. Suzie et Lucie, les deux françaises, l’appercevront le jour de son départ à la bibliothèque d’Akaroa, fixant un écran d’ordinateur….éteint….en se parlant à lui même. COOL.

Ce chapitre de deux mois se clos donc sur de belles aventures à raconter. C’est toujours frustrant de devoir partir au mauvais moment. A moins que ce soit le bon, justement ?

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Cochon Alix, Pays de Galles

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Un crop circle en coquillages

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Après la rando

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Après le kiné

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Chaussette en peau, après le bandage.

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Monswer.

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Publié par le octobre 22, 2014 dans Uncategorized

 

XLIII – Akaroa – … – Akaroa

Kia Ora mes petits !

Mes posts se font de plus en plus rare par ici. Je n’ai pas grand chose à raconter, la routine s’installe et je me plais bien par ici. Seul petit bémol, David le taïwanais nous a quitté pour Dunedin il y a de ça trois jours. Sara la boss l’a assez mal pris. Malgré tout l’atmosphère n’est en aucun cas pesante et je m’amuse bien.

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Le petit mot de David dans le livre d'or du backpacker

J’ai décroché un job de cleaner dans un motel à l’entrée du village. Je nettoie tous les matins les chambres avec l’aide du proprio, la thune que je reçois me permettant de Level up la qualité des aliments que je consomme.
J’ai ma date de départ fixée au 25 octobre. Aussi loin dans le temps car je remplace Sara pendant 10 jours au backpacker. Autrement dit Toinou s’improvise big boss de l’équipe pendant toute la durée des congés de la chef ! Espérons que tout se passe bien et qu’elle ne trouve pas un backpacker en ruines à son retour.

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Sacré moi.

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Je me suis (enfin) acheté un appareil photo, ayant fait tomber mon portable dans la flotte en allant à la pêche

L’idée de reprendre la route me titillant constamment, j’ai décidé de démissionner de mon job au motel pour pouvoir partir 5 jours avec ma nouvelle amie Alix, 35 ans, anglaise habitant au pays de galles, au lake Tekapo à 300km d’Akaroa histoire de prendre une bonne bouffée d’air frais avant de revenir travailler ici.

Habiter à Akaroa a des côtés foutrement positifs :
– J’apprends à jouer du piano
– Je débats de sujets existentiels avec Alix tels les questions les plus chiantes que tout voyageur pose à ses congénères :  » How long have you been in NZ for ? Where have you been ?  » etc.. Pourquoi ne pas engager la conversation avec un  » Do you like Harry Potter ?  »
– J’observe attentivement les poissons du jardin
– Je joue aux échecs avec mon partenaire de jeu, Florian, un français du pays basque qui m’échange bières contre soupe et couscous.

Je pense de plus en plus à mon retour sur Paris en 2015 et je me sens un peu perdu quant à savoir ce que je vais bien pouvoir y fabriquer..

La date de mon anniversaire approche à grands pas et je me demande bien où je serais et surtout avec qui. Je n’ai pas tellement envie de le terminer comme Jérémy mon ami français l’a fait : seul devant sa pizza dans une toute nouvelle ville. J’ai donc intérêt à poser mon fessier dans un endroit qui bouge au moins 4 jours avant la date fatidique. Pourquoi ne pas rejoindre David sur Dunedin ? Ça pourrait être une option.

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Voici Alix

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Nouvelles chaussettes

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Un souci ?

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Vendu.

 
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Publié par le octobre 1, 2014 dans Uncategorized

 

XLII – Akaroa

Kenavo mes petits bretons !

Ma vie de citoyen d’Akaroa se passe vraiment bien. La petite ville me permet d’avoir une vue plongeante sur le quotidien des habitants d’une péninsule de 600 têtes. Un vrai Zola étudiant les corons !
Et la comparaison a du sens puisque je finis de temps en temps au Madeira Hotel, le pub du coin. Et là c’est un beau spectacle qui s’offre à moi. Comme je vous le disais, que des têtes de 40 ans d’âge mini. Pas de soucis de ce côté là pour moi, je ne discrimine pas sur l’ancienneté. Le problème se situe plutôt au niveau des discussions. Ça ne me chauffe guère de me plaindre pour la énième fois des routes sinueuses d’Akaroa et encore moins de me pencher sur la question de savoir si Renault est de taille à rivaliser avec les marques allemandes.

Malgré tout, un type qui m’emmerdait à me demander « Watcha’ lookin’ at bro ? » lorsque je regardais les gens aux alentours parler m’a proposé une chose qui m’a fait réfléchir pendant une bonne nuit. Un sponsor pour me faire décrocher un Work visa qui me permettrait au bout de quelques années de chopper le droit de vivre définitivement sur le territoire kiwi. Après moulte tristes pensées à m’imaginer loin de maman et des amis, je m’étais décidé à décliner l’offre. Je n’ai cependant toujours pas reçu d’appel de sa part et c’est bien mieux comme ça d’ailleurs.

Pour vous montrer une centième fois combien les gens ici sont fabuleux, nous nous sommes organisés un dîner chez une maorie que nous ne connaissions absolument pas. Le vin et la bière aidant certes. Mais n’empêche que permettez moi de douter que c’est la première chose que l’on propose à son interlocuteur dans un bar parisien !

Pendant que Graham, un australien, allait recharger nos godets, une vieille femme le visage troué de piercings et portant un pentagramme autour du coup vient me taper la discute. Après de brèves présentations, elle me pose d’aller la rejoindre chez elle, où je pourrais continuer a boire des coups. Hors de question. Deux heures plus tard devant l’inactivité du backpacker je décidé tout de même d’aller faire un tour chez la gothique avec Graham et Mica, ma nouvelle collègue de boulot allemande. Surprise totale nous débarquons dans la maison du Sheitan. Je vous laisse savourer les photos.

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Le salon

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Le principe : tous les étrangers écrivent un petit mot gentil ou dessinent des phallus suivant leur Quotient Intellectuel

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Je ne pouvais m'en empêcher...

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Je commence à me faire du souci...

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Je me fais un peu plus de souci...

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Dois-je prendre la fuite ?

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On m'observe...

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Ok je me casse.

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La fameuse

Vous l’aurez compris, Akaroa n’est pas si déserte que ça. Si bien que j’ai même appris à pêcher (avec une vraie canne à pêche cette fois ci) grâce à Danny, un autre australien ! Rien attrapé, mais trois crabes ont mordu, ou pincé, à notre grande surprise.
Ce que j’ai attrapé en masse en revanche, ce sont des moules. Et des énormes, tellement énormes que je pensais même que nous nous étions trompés d’animal.

Je vis la belle vie à Akaroa.

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Retour de la pêche aux moules avec Emma

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Le cadre - Okains Bay (la beauté des lieux m'a tué)

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Mon outil de travail

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Le fruit de nos efforts

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Tong et Emma, mes collaboratrices

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Clément et sa french touch

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Pongo vient nous rendre visite de temps à autres

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Jean Claude aussi.

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Photo d'adieux avec Tong (je me plie aux moeurs chinoises)

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Publié par le septembre 10, 2014 dans Uncategorized

 

XLI – Chez La Mer Backpacker Antoine speaking ?

Coucou les dadoulinets,

Je m’appelle Antoine. J’ai 23 ans. Je suis réceptionniste chez « Chez la mer Backpacker », rue Lavaud, Akaroa. Vous pouvez venir m’y saluer pendant mes heures de travail de 17 à 21h 6jours sur 7. Je ne suis pas payé, mais j’ai le logement gratis et une chouette ribambelle de wwoofers qui deviennent peu à peu des amis. Et ce ne sont que ceux qui travaillent avec moi car de temps à autres je me lie aussi d’amitié avec les clients, ou les guests (ça fait plus acceptable).

Avec ces invités, nous finissons généralement au pub juste à côté de notre maison tous les samedi soirs afin de boire moult coups et de soutenir les all blacks parmi la foule des habitués du comptoir. Akaroa c’est 600 habitants l’hiver, les vrais, les durs, qui y vivent et qui la font vivre. L’été, c’est un tout autre lieu puisque jusqu’à 10.000 têtes peuvent y être aperçues. Au pub du village cependant nous ne dépassons jamais les 20 personnes… Des jeunes ? Non, 0, nada, les seules personnes que nous côtoyons ont des cheveux blancs, des cernes et sont rouges boursouflés (pour les non maoris – ou pakeha – vous vous souvenez ?).
J’ai fait la connaissance d’un charmant Maori. 2 mètres, plus de 100 kilos, grosse barbe, joueur de rugby depuis la nuit des temps, il me vante les qualités de ce sport, son sport. Respect de l’autre, force pure, convivialité. Respect disait il ? Quand je lui dis que regarder les matchs me donne envie d’y jouer il me répond en me fixant droit dans les yeux :
 » You know, I play rugby to kill, not to injure. If you play against me, I will broke every bone of yours, starting with your legs » suivi d’un gros rire bien bourru en me tapant sur l’épaule. En me relevant du bond de 20 mètres précédent cette tape amicale, je me mets moi aussi à rigoler de bon coeur et nous repartons à l’intérieur du pub. Le truc rigolo c’est que ce type ultra sympathique (les maoris sont véritablement de vrais crèmes derrière leurs allures de colosse) est le mec de la manager du backpacker, ma boss. Il ne sait pas que je travaille avec sa nana et je vais bien rigoler le jour où il découvrira que c’est le cas.

Le pub du coin me mettra aussi sur la route de Maurice, 65 ans, qui lorgnait ma collègue chinoise du haut de son whisky. Après nous avoir payé a chacun des coups, hospitalité kiwie oblige, il nous amène au deuxième (et dernier) pub de la ville. Il est à 600 mètres de là mais histoire de faire flamber les mirettes de ce qu’il croit être sa conquête, il nous y amène en… MINI ! en nous expliquant que seuls deux de ces anciens modèles existent en Nouvelle Zélande et que nous avons une chance inouïe de nous trouver dans l’un d’eux. 20 minutes plus tard, après que Maurice ait enfin réussi à mettre le contact (c’est si difficile d’insérer une clef dans une serrure…), nous nous engageons direction le Grand Hôtel, notre nouveau pub pour la nuit. Une minute plus tard, nous passons le pas de l’établissement et Maurice nous repaye sa tournée. Un sacré petit bonhomme.

Quand je ne bois pas des coups en compagnie des gens du village, je me remets à la rando. Tranquillement parce qu’il fait quand même super froid par ici. Et ça vaut finalement le coup !

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L'objectif de la journée

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C'est beau

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Mwa er ma Vil, Akaroa

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Sinon il y a aussi mon nouveau petit pote David le taïwanais (David est un nom d’emprunt). On fait des trucs de folie à deux :

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Publié par le août 26, 2014 dans Uncategorized

 

XL – Séoul – Bangkok – Bali – Christchurch

Coucou les abricots,

Je suis bien arrivé à Bali. Quel plaisir de revoir les petites têtes de Quentin et Céline à l’aéroport. Un petit bout de Paris à 16h de vol de la capitale, ça fait quelque chose. Encore plus envie de rentrer revoir tous les copains et de leur faire des papouilles un à un.

Les 5 journées de transit à Bangkok sont passées assez vite contrairement à ce que je pensais. Je me suis fait pas mal de copinous de chambrée et c’était assez cool de boire des bières avec eux. Deux soirées se sont écoulées en un rien de temps grâce à ce subterfuge et c’est tout ce que je demandais. J’en ai profité pour aller voir Dawn of the Planet of the Apes et au travers de cette virée culturelle hollywoodienne, j’ai pu en apprendre plus sur la culture Thaï. Pendant les bandes annonces, une petite musique patriotique s’enclenche, accompagnée d’un clip ultra kitch à la gloire du Roi où des personnes pleurent pendant deux minutes. Tout le monde se lève et doit rester debout tout le long du clip afin de payer ses respects au Roi. Grande expérience !

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Bangkok fin juillet c’est carrément différent du Bangkok du mois de juin lorsque nous avons débarqué avec Émile. 10 fois moins de chiens sauvages, dix fois plus de touristes, pour résumer. Pas mieux pas moins bien, différent. C’était coolos mais qu’une transition avant le magnifique Bali et le retour en Nouvelle Zélande. C’était d’ailleurs bien sympa d’aller boire un coup à Bangkok avec Anne rencontrée en NZ et de parler de notre pays d’accueil qui nous manque tant…

Bali, c’est principalement du luxe et du touchage de nouille. Ça change radicalement de l’expérience NZ. Villa, cuisiniers privés, ça le fait carrément. Merci mes deux premiers jours à Melaya. J’y reviendrais pour sûr. Melaya est tellement paumé comme village que les compagnies de bus n’y vont même pas. Et pourtant c’est là où nous avons eu le meilleur service.

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Bali, c’est aussi des chiens. Partout. Les deux que nous avions dans la maison à Lovina étaient adorables comparé aux petites merdes qui nous aboyaient dessus à longueur de journée dans la rue. Lovina était calme et détendu, nous logiobs chez l’habitant. La nana qui tenait la maison semblait être chrétienne, chose rare dans cette île majoritairement Hindou. Les musulmans eux vivent sur Java. J’ai pu avoir une discussion fort intéressante avec Gusti mon chauffeur personnel pour l’aéroport (je ne fais pas les choses à moitié). Il m’explique qu’il se sent plus balinais qu’indonésien et que les types de Java doivent payer le double du prix d’une maison lorsqu’ils décident de s’installer sur Bali. Parce que Bali appartient aux balinais merde. Le fossé culturel est énorme me raconte-t-il. Rien qu’au physique, il pourrait me dire que tel gars vient de Java. D’ailleurs leur bouffe est trop sucrée, pas assez épicée me confie-t-il. Bon prétexte pour ne plus y foutre les pieds. Donc, à Java, selon le local balinais, et contrairement à ce qui peut se lire sur le net de ce que j’ai vu, les indonésiens sont beaucoup moins friendly.

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Les combats de coq spécialité balinaise

Bali niveau paysages vaut carrément le détour. Jugez-en par vous même.

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LOL

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Bali c’est aussi du racket. Notamment au temple de Besakih. Déjà, sur le chemin, alors que nous visitons un autre temple, un machin nous sert de « guide ». Son boulot : rusher de l’entrée à la sortie du temple sans nous dire un mot. Ah si. À la fin. Un bel échange :
 » -Thank you for your visit
– All right thank you.
– Thank you.
-…
– Thank you
– …
– Mmmhh excuse me ? Money ?  »
Nous lui filerons quelques 10.000 roupies.
Le mieux reste à venir. Nous arrivons à Besakih. On nous avait prévenu que la zone était sous contrôle plus ou moins obscur, que l’armée avait tenté de re contrôler la zone mais qu’ils s’etaient fait virés petit à petit par les locaux. Ticket d’entrée : 15.000 roupies. Je file nos tickets à un type, qui m’amène sous un tente où il m’explique que le droit d’entrée est subordonné au versement TOTALEMENT LIBRE d’un petit quelque chose pour les locaux et les rénovations. Le système de la petite boite anonyme a totalement disparu ici puisque lorsque je lève la tête je croise les regards simultanés de sept types pas super comodes. Je replonge dans le carnet où figurent le montant des donations : 400.000 par ci, 700.000 par là (contre 20.000 pour le premier temple hein!). Le type m’explique que nous pourrions par exemple verser chacun 200.000 soit un total de 800.000 roupies. Je regarde Quentin qui me lance un « Qu’ils aillent se faire enculer ». En revenant vers mon interlocuteur je comprends qu’il n’est pas tellement adepte de ces pratiques. Il me réduit le prix à 100.000 par personne. Nous acceptons. Le guide est cool, il nous explique pas mal de choses sur la religion hindoue mais nous n’avons plus tellement le coeur à apprécier la visite après ce beau petit viol de groupe. Cerise sur le gâteau, à la fin de la visite il nous demande de lui filer un petit quelque chose  » parce que vous savez, les types à qui vous avez donné de la thune ne nous donnent rien à nous, locaux qui nous chargeons de la visite « . Nous sortons notre liasse de billets de 2.000, réaction du type :  » Vous savez bien que je n’achète rien avec ça « . Un brin énervé, je lui demande combien on lui donne d’habitude :  » Entre 40 et 50 euros « . LOL.  » 100.000 ça vous va ? (7euros)
– Ok  »
Sachant que le salaire d’un balinais qui travaille pour le gouvernement (jobs les mieux payés selon Gusti) est de 1 million 500 mille par mois, le type doit s’acheter des Rolex chaque jour avec ses 100.000 par visite de 15 minutes.
C’était beau, mais une expérience de merde que je ne recommanderais à personne.

J’ai donc adoré Bali malgré cette mésaventure de merde. J’ai des tas de chose à vous raconter ! (MP moi gros cochon).

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EDIT : je suis arrivé en Nouvelle Zélande et me sens comme chez moi. J’étais tellement heureux de gambader dans les rues de Christchurch banlieue que je me suis tapé les 9km jusqu’au centre ville à pied ! Quelle joie de remettre les pieds dans le New World, supermarché néozélandais et de s’acheter du pain-jambon à 4$ ! Vous n’imaginez même pas.

Ce soir je crèche chez Kristy une kiwie méga sympa rencontrée sur Couchsurfing. Elle a 32 ans et après un Bachelor en arts et histoire de l’art elle entame un deuxième diplôme porté plus business. Elle adore cuisiner pour mon plus grand plaisir et m’offre le couvert et la bouteille de pinard malgré mon insistance pour payer. L’accueil des kiwis… Je dors par terre dans son salon par 5°C, ça va tranquilou !
Demain je file sur Akaroa petite péninsule au bord de Christchurch où une place de réceptionniste au backpacker « Chez la mer » m’attend dans le quartier français !

Je vous fait des bisous doux.

 
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Publié par le août 14, 2014 dans Uncategorized

 

XXXIX – Séoul – Sokcho

안녕하세요 !

Petite visite Blitzkrieg au War Memorial of Korea, un musée qui déboite du bidassou. Dès les premiers mètres qui nous conduisent vers la porte d’entrée, le ton est donné :

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Petit easter egg...

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Pour pénétrer dans le musée, il me faudra slalomer entre :

– Les chars

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– Les avions

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– etc etc

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C’est con, je vous avais préparé un putain d’article sur l’histoire de la guerre de Corée mais ma tablette a merdé et a tout effacé. Kim Jong-un peut être ?

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Drapeau maculé de sang

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L’article aurait pu s’intituler  » XXXIX – Séoul – Chuncheon – Sokcho  » :

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J'avais tout pour réussir : Chuncheon à gauche, Sokcho à droite

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Sauf....

Je prendrais donc le bus. La mousson, en retard d’un petit mois cette année me rattrapera. En principe, le dernier jour de beau temps est fixé pour lundi prochain. Après ça, de la pluie jusqu’à mon départ du 27.

Mais pourquoi vais-je donc à Sokcho moi qui me plaint de toute la thune que je largue en billets d’avion ?

La réponse est simple cher ami, j’ai un DEUXIÈME APPART’ à Sokcho ! Toinou la débrouille un peu non ? Via couchsurfing, j’ai contacté une Kelly, lui quémandant le gîte pour une ou deux nuits, le temps pour moi de me chauffer les jambes sur le Seoraksan National Park connu pour être l’un des plus beaux si ce n’est le plus beau spot de randonnée de la Corée. Quatre jour plus tard, Kelly me répond qu’elle est.. en FRANCE, en voyage. Merde. Mais, et là, préparez vous à la claque de la semaine :
 » Mon amie Jenessa que tu peux contacter via couchsurfing aussi est toujours à Sokcho, on peut sûrement s’arranger pour qu’elle TE DONNE LES CLEFS DE MON APPART, vu que tu as un PROFIL AVEC 0 EVALUATIONS et que je ne te CONNAIS ABSOLUMENT PAS  »
Ou un truc comme ça pour résumer.. Incroyable mais vrai, merci Bruno Roblès.

Total, Jenessa à l’air vachement sympathique de la cyber discussion que nous avons pu avoir. Elle m’invite même à fêter le départ de sa pote pour le Canada ce weekend, sur le sable de la plage de Sokcho avec petit feu de bois en prime s’il ne pleut pas. Parfait non?

Finalement, je dormirai chez Jenessa, sur son tout petit canapé, dans la chambre invité horriblement bouillante, sans ventilo ni air conditionné. Mais OSEF. Je survis. Et ce n’est que le temps de 2 nuits.
Je n’ai pas eu le droit au feu de bois. Mais à bien mieux. Nous rejoignons ses amis au Korean bbq, c’est l’anniversaire de Tokyo, un coréen non japonais, où j’ai l’honneur de faire la connaissance de toute la clique. A table se cotoîent profs d’anglais et coréens souhaitant converser dans la langue de shakespeare pour level up. Tous ces profs d’anglais (y compris Jenessa, canadienne), forment une petite communauté sur Sokcho et ils sont méga sympathoches!
A la demande de Tokyo, la panse remplie, nous nous dirigeons vers le Noraebang, l’équivalent coréen du karaoké japonais. Ici c’est gros, très gros, ils en sont complètement dingues. Et c’est ultra drôle à voir, ils se lâchent tous à chanter comme des tarés, alors qu’ils sont à peine alcoolisés. C’est super sympa de voir ça mais nous autres européens sommes sur la réserve, timides, mais prenons tout de même notre pied à assister à tout ça. Nous terminons au bar à s’enchaîner des Mekju (des bières, vous me suivez ?).

Le lendemain, la gueule de bois et 4 petite heures de sommeil dans le pif, nous nous attaquons au Seoraksan national park. Petite rando de quelques heures histoire de s’échauffer pour le grand jour et les 12h de marche ! Le concept : visiter une grotte taillée (naturellement?) dans la paroi d’une énorme montagne, où ils ont installé des petits buddha pour que les gens puissent y prier. Vraiment giga sympa.

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La grotte

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L'intérieur de la grotte

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Idem

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Idaime

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Petit Makgeolli au port en attendant Jenessa

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Un chien que personne n'a vraiment envie de retrouver...

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15 mètres plus loin, ok la proprio tarée..

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Publié par le juillet 20, 2014 dans Uncategorized

 

XXXVIII – Lost in Seoul

Après une semaine de folie culinaire je me retrouve seul dans l’appartement de Julia et Eunjae à Séoul. Pendant une semaine leur mission consistait à me faire découvrir la ville et la culture. L’ordre a été rempli avec brio si tant est que l’on considère la bouffe comme un point essentiel de la culture (ce qui me semble être le cas) puisqu’en une semaine j’ai dû prendre au moins 5 kilos. Merci. Sincèrement.

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J’ai adoré la bouffe thaï hein, que l’on ne s’y méprenne pas. MAIS, la cuisine coréenne pour moi est beaucoup plus intéressante. Peut être n’ai je pas goûté aux bonnes choses là bas, mais ici, les plats sont totalement différents de ce que l’on a l’habitude de manger en Europe. Là où (pour moi encore) la Thaïlande se borne à utiliser les mêmes ingrédients que ce que l’on peut retrouver en Europe mais en y ajoutant sa sauce (épices, combinaisons de goûts), la Corée elle me fait découvrir des saveurs nouvelles au moyen d’aliments dont je ne soupçonnais l’existence. Et ça va du radis jaune mariné dans du vinaigre au kimchi, du chou lui aussi mariné dans une sauce très épicée, du poulpe frit ou séché que l’on bouffe comme en-cas au lieu des chips au Kimbap, une sorte de futomaki que l’on trouve pour moins de 80 centimes d’euros à tous les coins de rue. Quant aux plats à proprement parler… mon dieu. Un délire. Mais il faut aimer l’épicé. J’ai eu l’occasion de goûter un plat poulpe/noodles après une soirée bien arrosée pour lequel Eunjae attribuait un 10/10 niveau Level spicy. Et j’en ai pleuré.

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Oui, des nouilles aux glaçons, spécial été.

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La bouffe est splendide, tout comme l’alcool. J’ai eu la chance de goûter au Makgeolli, un alcool blanchâtre à base de riz. Je ne peux plus m’en passer.Pas très coréen comme nom, je m’en rends bien compte néanmoins. Un peu comme leurs bières. Sur ce plan là, la Singha thaïlandaise a de quoi faire des jaloux, ici, les « Kass »,  » Kloud » ou « Max » ont tout à envier à leur collègue. Mais! Si ce que vous cherchez c’est l’ébriété instantanée, les coréens sauront vous contenter. Ils vous serviront de la Mekju (bière) avec du Soju, une spécialité locale à 18% qui a à peine le goût de la vodka. Ce mélange traitre appelé Somek (Soju + Mekju) aura raison de vous au bout de 2 petits verres.

La Corée c’est un peu (beaucoup) le pays de l’alcool. Et ça la plupart des gens l’ignorent. Avant de venir ici, j’avais l’image snobinarde de l’Asiatique complètement mort après deux gorgées de bière. La capacité des coréens a encaisser n’est pas phénoménale, mais ils se lâchent beaucoup plus que nous européens. Et ça conduit à des situations très bizarres. De ce que j’ai pu lire, les codes du travail sont tellement stricts et frustrants : impossibilité de contredire son collègue ou patron, qu’une fois le travail terminé, il est de coutume pour le boss d’inviter ses collègues à dîner. Par dîner entendez orgie de Soju. Les timides ou les straight edge n’ont rien à faire en Corée, sachez le, car il est impossible de décliner l’invitation. L’excuse, honorable pour tout européen du  » désolé mais ma femme m’attend à la maison, le samedi c’est trilogie Buffy contre les vampires – Angel – Charmed » ne vaut absolument pas. Votre patron vous invite, cela fait quasi partie intégrante de votre devoir d’employé d’accepter. Une fois attablé devant votre bbq coréen, respectez certaines règles de politesse incompréhensibles pour nous français :
1. Servez vos collègues avant de vous servir (jusque là ça va)
2. Lorsque vous apercevez un verre vide, il est de votre devoir d’immédiatement le remplir
3. ATTENTION ! Si le verre n’est pas fini, GRAVE ERREUR que de le remplir (je ne comprends toujours pas pourquoi)
4. Si vous servez un aîné, servez le avec vos deux mains (?)
5. Lorsque vous acceptez le verre d’un aîné, prenez le à deux mains (??)
6. Lorsque vous buvez en face d’un aîné, tournez lui légèrement le dos et cachez votre verre (?????????)

Malgré ces règles de politesse, il ne faut pas croire que la soirée sera gouvernée par ces manies ultra embarrassantes et donc complètement balais-dans-le-popotin. Oh non. Le Somek monte rapidement au cerveau et permet de décontracter tout le monde. Ça se termine assez mal. Preuve en est la scène complètement irréaliste à laquelle j’ai pu assister il y a quelques jours. Alors que Julia et moi rentrions du restau, j’aperçois un type, petite chemise-cravate, chaussures cirées, ultra propre sur lui… par terre, la joue dans son vomi. C’est à ce moment là que je suis fier d’être français, les deux types assis en terrasse ne bougent pas d’un poil pour aller voir si le mec étalé va bien. J’ose espérer, et j’en suis convaincu, que pareille chose n’arriverait JAMAIS à Paris, malgré le climat hyper individualiste de la capitale. Trois nanas s’approchent du gars. Je me dis « ah bah voilà, enfin des gens humains ». Dégoûtées par le vomi, elles crient et se barrent aussitôt. Merci. Du coup (et c’est là que tu peux être fière maman), je me dirige vers le pauvre type histoire de voir s’il est encore en vie. Après quelques tapes sur la joue, il grogne. Mission accomplie, pas besoin d’appeler les secours. Je suis toujours choqué par l’inhumanité de ces 5 coréens et espère vraiment que faire une généralité de ces cas serait complètement idiot.

Julia déplore que ce genre de situations ne l’étonne même plus. Elle en a croisé des cadres assoupis dans leur dégueuli. Et je ne cesse de me demander ce qu’il adviendrait d’un banquier si son client le grillait le soir venu, la gueule dans le caniveau. En France ça ne passerait pas, mais ici ? Apparemment c’est socialement acceptable d’être ivre mort en sortant du bar avec son patron. Le boss considérera que c’est l’alcool qui parle et non l’employé. Étrange.

J’adore ce pays, si différent du notre sur tant de points. Les codes sociaux ne me plaisent pas forcément mais c’est ultra intéressant d’en avoir un aperçu. La place de la femme par exemple.. Apparemment la Corée est connue pour se développer à une vitesse incroyable (cf les grattes ciels de partout) mais garde ses valeurs traditionnelles. Du coup on aboutit à des salaires hommes femmes complètement inégaux et à des trucs abominables du style :
1. La femme doit être mignonne à souhait, lorsqu’elle rigole, elle doit se couvrir la bouche
2. La chirurgie esthétique fait fureur (pour le coup autant chez les nanas que chez les mecs). On européanise son nez, on se débride les yeux, on se fait des « double paupières » (les asiats balisent sur le fait qu’ils n’aient pas de paupière mais juste un bout de peau du sourcil aux cils, pire, on se casse la mâchoire pour avoir un visage moins rond…
Julia m’a montré une émission où la fille la plus moche est élue par u. Jury et gagne le droit de se faire refaire la gueule et le corps de A à Z. Christina Cordula prends en de la graine. On part d’une nana que la société assimile à une cousine des Bogdanov (à tord bien souvent) pour arriver à une barbie complètement aseptisée. Assez choquant.

MAIS la Corée reste néanmoins un pays incroyable. Les coréens sont adorables, la culture est tellement riche et nous avons énormément a apprendre de ces ces gens là. Je joue mon Tocqueville mais c’est vrai, les coréens savent vivre en société et c’est ce qui manque cruellement à l’Europe.

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Metro = tout le monde sur son smartphone

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Ma carte de métro

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Le dilemne au resto chaque soir.

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Praline me manque.

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Praline me manque bis.

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Le métro coréen calqué sur le métro japonais ? Mais non..

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Le dog café (j'ai honte)

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Ici, on livre les macdos gratuitement..

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Hommage aux victimes du ferry

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Plus haut y'a l'soleil non ?

 
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Publié par le juillet 11, 2014 dans Uncategorized

 

XXXVII – Bangkok – Ayutthaya – Lopburi – Sukhotai – Chiang Mai – Bangkok – Séoul ?

Coucou les fifrelins,

Si vous lisez les titres de mes articles (si par hasard vous lisez déjà mes articles), je ne vous cache pas que mon prochain stop sera la Corée du Sud et sa capitale Séoul. C’est tombé un peu sur ma tête d’un coup mais j’ai saisi une opportunité qui ne se présenterait probablement pas une deuxième fois.

Donc, depuis deux semaines, en Thaïlande nous sommes :

1/ Partis de Bangkok, mais ça vous le savez sûrement. Au final ce sera la ville que j’ai le moins apprécié, même avec le gros rooftop de richou que nous nous sommes passés. La faute aux arnaques et à la mentalité trop business des thaïlandais là bas.

2/ Arrivés à Ayutthaya en train à 2h au nord de Bangkok. Le train fut assez sympa, nous étions en 3eme classe et ça craignait beaucoup moins que l’image que l’on se faisait des wagons :

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Il fait beaucoup trop chaud 😦

Ayutthaya était franchement cool, ancienne capitale de la Thaïlande qui fut envahie par la Birmanie. Les ruines des temples sont assez surprenantes, tous les buddha ayant la tête coupée. Saleté de birmans de l’époque. Mais ça, il me semble que j’en parlais déjà dans mon article précédent.

3/ Arrivés à Lopburi, la ville des singes, l’attraction principale, c’est le temple en ruine qui longe la ville et donc les macaques qui se grattent le pourtour toute la journée en s’en foutant royalement de toi. Sauf si tu as des cacahuètes et/ou des graines de tournesol.
Sur place nous passons quand même un agréable moment à discuter avec un expatrié autour d’une bière. Ça fait 4 ans que le type habite à Lopburi alors que 3 ans plus tôt il disait à sa femme thaïlandaise « je veux bien’vivre avec toi mais jamais à Lopburi ». Ça doit pas être si mal que ça finalement. Ça change radicalement de Bangkok du fait de la taille, on sent d’emblée que les thaï sont plus accueillants et moins tournés porte monnaie.

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4/ Arrivés à Sukhothai, nous nous perdons misérablement. Tellement de transports à prendre, d’abord de Phitsanulok, là où se trouve la gare, un bus, puis un autre pour aller jusqu’aux célèbres temples en ruine. Qui au final s’avèrent être moins impressionnants que ceux d’Ayutthaya (sauf un). Nous essuyons un orage abominable, une pluie diluvienne qui nous feront rester à l’auberge le soir venu et ne bouger que pour aller au seven eleven (le supermarché de la Thaïlande) acheter de l’eau, du pain et des chips pour le dîner …

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5/ ENFIN arrivés à Chiang Mai, ma dernière ville de Thaïlande. Et je boucle mon voyage dans ce pays en beauté puisque, même touristique à mort, la ville me plait carrément ! Une sorte de petit (mais minuscule du coup) Bangkok où il doit carrément faire bon vivre. Beaucoup plus tournée tourisme et international que toutes les autres petites villes qu’on a pu faire mais elle en garde quand même un charme assez sympa.

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Prochaine étape donc, Séoul!

Vous me manquez.

 
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Publié par le juin 29, 2014 dans Uncategorized

 
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XXXVI – Auckland – Melbourne – Bangkok

Malekoum Salam les petits potes,

Je suis bien arrivé à Bangkok déjà, ne vous en faites plus. Je suis actuellement sur Ayutthaya, à 2heures au nord de Bangkok mais commençons par le début :

Le jour suivant l’incroyable Hobbiton, je me dirige en compagnie d’Émile sur Auckland. Le stop depuis Thames est assez simple, j’ai l’impression que les gens ont moins peur de prendre des auto-stoppeurs lorsqu’ils sont deux. Un peu paradoxal mais le monde tourne parfois à l’envers. Nous tombons tout de même sur une grosse connasse, malgré elle. Charlotte est jeune, on peut être intéressant et jeune mais elle ne l’est pas. Sur la route, elle m’explique dans son anglais teinté d’accent allemand qu’elle adule les red hot, qu’en Allemagne c’est assez difficile pour elle car elle doit jongler entre ses potes hippies et ses potes punks etc… C’est supportable même si Émile à l’arrière a un peu de mal. Elle va jusqu’à Whangarei, que je voulais visiter depuis pas mal de temps. C’est à deux heure d’Auckland. Bien entendu je suis si cool qu’elle me propose de venir jusqu’à Whangarei avec elle. Elle compte en plus redescendre sur Auckland le lendemain. Un voyage gratis, ça ne se refuse pas. Mais je suis tout de suite calmé lorsqu’elle nous fait :

 » Vous savez quoi ? On s’arrête sur Auckland, vous me payez un truc à bouffer et on parle de la suite des choses tranquillement. Non parce que quand quelqu’un prend une personne en stop en principe cette dernière lui paye le resto, ou lui donne du cash, moi je veux bien du cash si vous n’avez pas le temps de m’accompagner au resto « 

MAIS LOLILOLOLOOLOLOL. Non. Je n’irais donc pas à Whangarei. Nous lui offrons son putain de fish and chips tout de même mais écourtons rapidement notre repas.

Sur Auckland, nous pensions passer une semaine de merde. Ce fut tout le contraire finalement. Nous nous installons dans une auberge à 1h à pieds du centre ville et y rencontrons trois bretons géniaux. Jacques, Max et Kip. Nous passerons la semaine à marcher 1h jusqu’au centre ville aux aurores pour y boire des canons et supporter nos équipes de foot pour le mondial. Le match de la France était plutôt rigolo : réveil à 4h du matin avec un petit déjeuner un peu spécial :
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Vous ne rêvez pas, c’est du pain et non des toasts. Jacques m’a donné des cours de boulangerie et mon pain décoiffe carrément. J vous ferais tâter de mes miches de retour à Paris.
6 bières plus tard, nous décollons à 5h30 pour le pub du centre ville spécialement ouvert pour l’occasion. Une belle expérience.

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On fabrique nos peintures avec les moyens du bord.. De la craie écrasée.

Les adieux se font à l’aéroport, notre train part pour Bangkok alors que celui de Jacques et Kip revient sur Paris. Je gère un peu mieux les adieux qu’au départ mais c’est toujours aussi chiant de devoir laisser des gens avec qui l’on s’entend si bien..

En escale à Melbourne, j’ai bien entendu le droit à une fouille complète, de A à Z alors que les autres passent seulement leurs sacs aux rayons X. Juste au cas où j’aurais oublié de déclarer que j’avais bouffé une bombe au petit déj.

L’arrivée à Bangkok est assez difficile. Les températures avoisinent les 40 degrés et l’air est vraiment giga lourd, humide à foison. J’évite ma première arnaque en précisant par 5 fois au chauffeur de Taxi que je souhaite qu’il mette le compteur. Nous en aurons pour la moitié du prix qu’il nous proposait au départ.
Nous habitions sur Charoen Krung Road, à deux pas du quartier de Chinatown. Le dépaysement était total, un peu trop brutal malgré tout. Nous ne connaissions absolument pas le côté beaucoup plus touristique de Khao San Road. Ce fut assez difficile sur les premiers jours. Finalement nous bougeons de l’auberge pour en prendre une autre par hasard sur Khao San, histoire de profiter des bars environnants pour matter France Suisse. Une soirée extraordinaire où la marseillaise fut entonnée à de nombreuses reprises (merci le 5-2!) avec les autres français de Bangkok. Pauvres suisses.

Je suis donc actuellement à Ayutthaya, l’ancienne capitale de la Thaïlande, complètement détruite à l’époque par les birmans. Les temples en ruine sont franchement sympa. Ces enculés de birmans ont décapité tous les buddhas après avoir ravagé la ville.

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Les chiens sauvages de la ville. Clébards disséminés un peu partout...

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Mon nouveau pantalon gentiment prêté par les autorités thaïlandaises : buddha n'aime pas que l'on visite son chez lui en short.

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Cocktail sur rooftop (les blaireaux !). N'empêche que c'était époustouflant.

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On s'emmerde.

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Un type qui me demande de poser sur sa photo 😦

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Marchandage

 
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Publié par le juin 21, 2014 dans Uncategorized